Il faisait aussi froid que vous l’imaginez. Mes poils de nez en ont mémoire.
C’était les vacances, mais ce n’est pas un mot que je maîtrise très bien pour tout dire. Mon principal souvenir c’est que j’étais allongée autour de la piscine intérieure, corrigeant un manuscrit. Je l’avais promis à mon éditeur avant le 8 janvier. Je suis bien docile avec les échéances.
De New York, je prépare ce qui se passera à Québec. D’Ottawa, je prépare ce qui se passera à Montréal. De Montréal, je prépare ce qui se passera à Toronto. J’adore travailler dans les aéroports. C’est très efficace. Surtout quand ils sont assez cheap pour ne pas offrir le wifi.
À Eastman, en janvier, on gelait, mais pas autour de la piscine intérieure, et je préparais un livre pour le mois d’août. Je pense toujours demain. Et demain est toujours ailleurs.