Cette humidité particulière et le sol tendre où s’enfoncent nos pieds, comme d’autres racines mortes. Quelques belles pièces de bois de marée.
J’étais au Parc du Bic et je caressais un ultime espoir, dansant cet étrange tango qui vous tire vers la certitude pour mieux vous pousser vers la défaite. J’entendais le fond d’une vague rouler dans mon bassin. On est pourtant si serein à marée basse.
Un soir sur scène, un couple chantait.
Cette nuit-là, recroquevillée dans mon lit simple, j’ai un peu pleuré devant tant de beauté: le havre, le fleuve, l’amour.